13.3.14

O desejo e a tinta

Il vivait de désir et d’encre. Il détestait les phrases empruntées, les clichés autant que les réunions (…). Certains disaient (…) qu’il était un incurable égoïste; d’autres, au contraire, soutenaient que, s’il gardait ses distances avec ses semblables, c’est parce qu’il était malheureux. On lui attribuait quelques liaisons, mais toutes avec de mystérieuses voyageuses débarquées pour un jour et qu’on ne revit plus.

[Edmond Jabès]